07 avril 2012 : Pâques à la maison, plus de plafond...

Samedi dernier, alors que je restais tranquillement à la maison pour garder notre petite fille et travailler un peu par la même occasion, Sébastien a fait ça... (Ne hurlez pas ; ça fait peur, comme ça, mais c'est très bien!)

"Mais qu'est-ce donc?" devez-vous vous demander (ou plutôt "Qu'était-ce?")... Eh bien, c'était le plafond d'une des anciennes chambres de l'étage. Dans la mesure où la maison a été sérieusement attaquée par les termites il y a quelques années, tout est à démonter... donc on démonte! D'ailleurs, vous constatez sur la photo ci-dessus qu'une large bande de plafond s'est démontée presque toute seule, en un seul bloc - la faute aux termites, qui ont boulotté les chevrons concernés sur les bords fichés dans le mur... (Bon, d'un côté, elles ont accéléré le travail, mais ça nous a valu une petite frayeur...) 

Je disais donc : on démonte méticuleusement, de haut en bas... L'angle de pièce que l'on voit ici accueillera à terme un escalier desservant une chambre en mezzanine, et une ouverture sera percée à peu près au niveau de la porte de bois accolée au mur (ou un chouïa plus à droite), pour faire communiquer la pièce à vivre directement avec l'entrée de l'appartement.

Pendant que, confortablement installée dans mon fauteuil de ministre, je corrigeais un court roman, Sébastien, armé d'une petite scie sauteuse et d'un pied de biche, donnait une autre dimension à la pièce...

Il reste encore un petit morceau à enlever avant de s'attaquer à l'autre côté, au-dessus de l'autre ancienne chambre de l'étage...

Beau boulot, non?

Autre réalisation de la journée : la bonne-idée-qui-traînait-depuis-un-moment-mais-qu'on-n'avait-jamais-pris-le-temps-d'appliquer. Plutôt que de piétiner de la laine de verre dès qu'on se rendait dans les combles (et donc de s'en prendre plein les naseaux au passage, et de tousser pendant une demi-heure avant de s'en remettre...), celle qui se trouvait dans la future chambre d'hôtes n°3 a été déplacée au-dessus des n°1 et 2, en doublage de la couche existante. Quelques coups de cutter pour lacérer le pare-vapeur, et on se retrouve avec une méga isolation (certes, pas super écolo - encore que le recyclage vaut mieux que de générer des déchets et de consommer encore autre chose, dans ce cas) au-dessus des chambres donnant à l'est et un plancher dégagé! Tout de suite, on se rend mieux compte des volumes dans la future chambre sous les combles!