dimanche 20 mai 2012

A l'Ascension, coule tes fondations! (17-20 mai 2012)

La photo "ambiance" de la session de l'Ascension : c'est la fête à la grenouille, près du vieux lavoir... ^_^


En cette période de ponts et jours fériés, nous nous en donnons à coeur joie avec les travaux, à Bessou. Pour ce week-end de l'Ascension, nos amis Pauline et Amaury avaient prévu de venir nous aider, et comme ce dernier a participé à de nombreux chantiers de réhabilitation/reconstruction de murs et murets en tous genres dans sa jeunesse, notre objectif était de profiter de ses connaissances pour remonter un mur qui s'était éboulé derrière la maison principale. Nous avons été en fait un peu optimistes quant à la durée du chantier (et il faut dire aussi que la météo n'a pas été des plus clémente), mais nous avons tout de même bien avancé...

C'est l'histoire d'un mur...

Le mur en question en septembre 2010

Etape 1 : on enlève la "cabane au fond du jardin". D'abord le toit...

... puis la cloison latérale.

Etape 2 : on s'attaque au mur lui-même! 


Ici, on voit que ce mur est en réalité le même que celui de la maison. 

Vu depuis l'autre côté, ça change drôlement les perspectives!

Nous avons choisi de remonter ce mur en repartant des fondations ; cela nous a donné l'occasion de tomber sur de "gros morceaux"!

Et voilà! Le petit morceau de mur restant nous paraissant parfaitement solide, nous l'avons épargné. Tout est prêt pour couler les nouvelles fondations de notre mur! (18 mai au soir, tout de même!) 

Samedi matin : arrivée du spécialiste sur le chantier. Si on jouait aux archéologues?


Ceci est un hérisson. Oui, oui, oui. Ça solidifie les fondations, qu'on m'a dit. Heureusement, il nous restait un peu de gravats pour le constituer... ^_^

Ensuite, on place des tiges métalliques par-dessus tout ça : ça servira à armer le béton des fondations. Plus qu'à faire le béton, maintenant...

Ça tombe bien, le 16 mai, on s'était fait livrer du mélange sable-gravier...

Pauline et moi-même étions les bétonnières en chef : 6 seaux de mélange à béton, 1 seau de ciment et un demi-seau d'eau par fournée!


Ensuite, on remplit le coffrage. 

 
La pluie s'en mêle. Le problème, c'est que le béton va prendre quand même et qu'on ne peut pas mettre le chantier en pause. Donc, on le protège quand même un peu des gouttes...

Et on continue! 

Ici aussi! 

Samedi soir, on "borde" notre chantier pour la nuit...

Et ce matin, on découvre de belles fondations!

Pour la suite de cette histoire, nous attendrons le retour d'Amaury (chantier réservé, désolée! ;-) ) - pas avant trois semaines pour que la dalle sèche convenablement. A suivre!


C'est l'histoire d'un autre mur...
Une fois les fondations coulées, nous n'avions plus de raison valable pour endurer la pluie en travaillant à l'extérieur. Conclusion : retour dans notre futur appartement pour préparer les murs que nous souhaitions garder en pierres apparentes. Il s'agit de détourer les pierres une à une, sur une profondeur suffisante pour pouvoir les jointer correctement tout en en laissant apparaître le plus de surface possible. Pas compliqué en soi, mais assez long...

Amaury s'est fabriqué un outil qui lui convenait pour piquer correctement le mur... 


Sur cette photo, on voit bien les zones qui sont terminées (là où le contour des pierres est net) et celles qui restent à faire. 

Là, c'était le coin d'Amaury. On sent la pratique : tout est nickel!


Et puis quand même, parce que ça me tracassait de n'avoir pas fini de faire place nette sur notre chantier de la semaine dernière, Pauline m'a aidée à finir de rentrer le petit bois pour le faire sécher...

Derrière, le pigeonnier, tout est dégagé (bon, hormis de vieilles pierres éboulées de longue date, certes)

Et on a un gros tas de bois pour se chauffer d'ici un ou deux hivers!

Un énorme merci à nos ouvriers du week-end pour leur aide, leur énergie et leur bonne humeur! Pauline et Amaury gagnent leur inscription sur la page consacrée à nos aides d'un jour. ;-)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire